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Le nerf vague




Le nerf vague ou nerf pneumo-cardio-entéro-gastrique fait partie du système nerveux autonome. C'est le dixième nerf crânien, le plus long et le plus ramifié du système nerveux parasympathique. Le nerf vague participe à la régulation de presque tous les organes internes : il innerve le larynx, le pharynx, la partie haute de l’œsophage, une partie du conduit auditif externe, le cœur, les poumons, l’estomac et l’intestin.

Le nerf vague, qui a un diamètre de 2 à 3 mm au niveau du cou, passe le long de l’artère carotide et de la veine jugulaire interne, immédiatement devant la vertèbre Atlas (C1). Ainsi si l’Atlas n'est pas positionnée de façon correcte, le nerf vague est le premier à en pâtir, provoquant les classiques symptômes de compression vagale.

Fonctions du nerf vague : • stimule la production de l'acide gastrique • régule les phases de la digestion


• contrôle les mouvements intestinaux dans la phase digestive (péristaltisme) • régule l'appétit • régule la sudation • participe à la régulation de l’humeur • participe à la régulation du rythme cardiaque Toute une série de symptômes peuvent se produire quand le bon fonctionnement du nerf vague est altéré : 1. nausées 2. aigreurs d’estomac 3. vertiges 4. rougeurs sur le visage 5. tachycardie (rythme cardiaque accéléré) 6. rigidité du cou 7. douleurs cervicales 8. maux de tête 9. maladie de Ménière 10. difficultés à déglutir 11. sensation d’avoir une "boule dans la gorge" 12. sudation excessive 13. insomnies 14. mains ou pieds généralement froids 15. rythme cardiaque irrégulier ou accéléré 16. constipation chronique 17. diarrhées inexpliquées 18. problèmes à la thyroïde 19. insensibilité ou fourmillement unilatéral du cuir chevelu








Beaucoup de symptômes peuvent se produire quand le bon fonctionnement du nerf vague est altéré :

nausées, aigreurs d’estomac, vertiges, maladie de Ménière , rougeurs sur le visage, tachycardie (rythme cardiaque accéléré), rythme cardiaque irrégulier ou accéléré, rigidité du cou, douleurs cervicales, maux de tête, difficultés de déglutition (dysphagie), sensation d’avoir une "boule dans la gorge », sudation excessive, insomnies, mains ou pieds généralement froids, constipation chronique ou diarrhées inexpliquées, problèmes à la thyroïde, insensibilité ou fourmillement unilatéral du cuir chevelu , syncope, ou dysphonie (difficulté à émettre des sons), etc…

Il est l’acteur majeur du système nerveux parasympathique, qui induit la fonction de repos et de digestion (contrairement au système nerveux sympathique qui a la fonction de « lutte ou fuite »).

Il participe à la régulation de presque tous les organes internes : il innerve le larynx, le pharynx, la partie haute de l’œsophage, une partie du conduit auditif externe, le cœur, les poumons, l’estomac, le foie. Il contrôle les mouvements intestinaux dans la phase digestive (péristaltisme), régule l'appétit et la sudation, participe la régulation de l’humeur et du rythme cardiaque…

L’un des rôles les plus intéressants du nerf vague, c’est qu’il décrypte le microbiote intestinal et envoie une réponse afin de réguler l’inflammation selon qu’il détecte des organismes pathogènes ou non. C’est ainsi que le microbiote intestinal peut avoir un effet sur votre humeur, vos niveaux de stress et d’inflammation en général.

Le tonus vagal est mesuré par le suivi de votre rythme cardiaque par rapport à votre rythme de respiration. Votre rythme cardiaque s'accélère un peu lorsque vous inspirez, et ralentit un peu lorsque vous expirez. Plus il y a de différence entre votre rythme cardiaque en inspirant et votre rythme cardiaque en expirant, plus votre tonus vagal est élevé. Un tonus vagal élevé signifie que votre corps peut se détendre plus rapidement après un stress, d’où l’intérêt de la cohérence cardiaque* et la variabilité de la fréquence cardiaque.

Un tonus vagal élevé améliore le fonctionnent de plusieurs systèmes corporels, entraînant une meilleure régulation de la glycémie, une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiovasculaire, une diminution de la pression artérielle, une meilleure digestion grâce à une meilleure production par l’estomac d’enzymes digestives, moins de migraines, une meilleure humeur, moins d’anxiété et plus de résistance… La stimulation du nerf pneumogastrique est à l'origine de la sécrétion d'acétylcholine, qui est la première substance chimique reconnue comme jouant le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur)

Un tonus vagal faible est associé à des problèmes cardio-vasculaires et AVC, de dépression, de diabète, du syndrome de fatigue chronique, des troubles cognitifs, et d'une fréquence beaucoup plus élevée de conditions inflammatoires. Les états inflammatoires comprennent toutes les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, la syndrome du colon irritable, l’endométriose, certains dérèglements de la thyroïde, le lupus et bien d’autres).

Dans une certaine mesure, vous êtes génétiquement prédisposé à divers niveaux de tonus vagal, mais cela ne signifie pas que vous ne puissiez pas le changer. Habituellement, la stimulation du nerf vague passe par une opération chirurgicale et l'installation d'un appareil similaire à un pacemaker (électro-stimulation). Bien que cela soit efficace, la procédure comporte des risques et il est préférable d’essayer d’abord de stimuler le nerf vague sans chirurgie.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez avoir accès à cette stimulation par vous-même, mais cela demande une pratique régulière.

Voici quelques façons de tonifier le nerf vague :

- la cohérence cardiaque* plusieurs fois dans la journée dans différentes situations ou accompagnant quelques exercices facilitant la fluidité posturale,

- fredonner, parler (le nerf vague est connecté aux cordes vocales),

- en faisant vibrer le voile du palais par différentes configurations de la langue,

- en plaçant un linge mouillé et froid sur le visage,

- en équilibrant le microbiote intestinal. La présence de bactéries saines dans l’intestin crée une boucle de rétroaction positive par le nerf vague, ce qui augmente son tonus.

Les conséquences de ces simples pratiques sur le maintien de « la grande santé » et de l’homéostasie sont considérables. Si vous souffrez d’une maladie inflammatoire, de troubles digestifs, d’hypertension artérielle ou de dépression, il est expressément recommandé de s’occuper du tonus vagal.


* Pour entrer en cohérence cardiaque, rien de plus simple : il suffit de respirer tranquillement pendant au moins 2 à 3 minutes en comptant 5 secondes pour une inspiration et 6 secondes pour une expiration


VOIR AUSSI LA PAGE "GLOSSAIRE"




encore une information intéressante à propos du nerf vague par A.Tomatis...




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