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Une rubrique toute nouvelle : un glossaire fantaisiste, éclectique et évolutif, même pas alphabétique.

Il sera alimenté par mes recherches et pourra être modulé par vos commentaires et nos échanges.

  PLEXUS

Selon Wikipédia (déc. 2015), un plexus (du latin plectere, entrelacer, tresser, lui-même du grec πλέκω (tricoter), est un rassemblement avec anastomose de différents nerfs ou vaisseaux. En médecine, un plexus est une réorganisation fonctionnelle et spatiale de nerfs (plexus brachial par exemple). Les plexus nerveux sont des réseaux de fibres nerveuses. Exemples : le plexus cervical, le plexus brachial, le plexus sacral, le plexus cœliaque (ou plexus solaire), le plexus coccygien. Le plexus lombaire (ou plexus lombal) est constitué de la réunion des nerfs spinaux lombaires. Un plexus est également un réseau de vaisseaux sanguins. L'exemple le plus connu est l'ensemble des plexus choroïdes du cerveau.

 

 

TENSÉGRITÉ

Source wikipédia (déc. 2015), la tenségrité est en architecture la faculté d'une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s'y répartissent et s'y équilibrent. Les structures établies par la tenségrité sont donc stabilisées, non par la résistance de chacun de leurs constituants, mais par la répartition et l'équilibre des contraintes mécaniques dans la totalité de la structure. Ainsi un système mécanique comportant un ensemble discontinu de composants comprimés au sein d'un continuum de composants tendus, peut se trouver dans un état d'équilibre stable. Ce qui  signifie, par exemple, qu'en reliant des barres par des câbles, sans relier les barres entre elles, on arrive à constituer un système rigide.                 (lien "à flux-tendu")

 

 

 

 COHERENCE CARDIAQUE

La cohérence cardiaque est un terme utilisé par les scientifiques pour décrire un stade physiologique particulier dans lequel les systèmes -nerveux, cardio-vasculaire, hormonal et immunitaire- travaillent de manière efficiente et harmonieuse. Ce résultat physiologique est provoqué par la mise en oeuvre d’une simple technique de respiration. Une pratique qui, en équilibrant le système nerveux autonome, induit très rapidement, mais de manière temporaire, un état de bien-être naturel.

Voir l'article de Thierry Thomas dans  page théorie et pratique

 

Essayez !!!  (cliquez sur le lien ici)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

cohérence cardiaque - dessin de Vonnick Caroff

■  PATIENCE

      Impatience

1. Impatience \ɛ̃.pa.sjɑ̃s\ féminin. Manque de patience, sentiment d’inquiétude ou d’irritation que l’on éprouve, soit dans la souffrance d’un mal, soit dans l’attente de quelque bien.

Pendant une conversation donner les signes d'impatience. 

2. (Au pluriel) (Familier) Sorte d’irritation nerveuse que cause l’impatience. 

"Cet homme parle avec une lenteur qui donne des impatiences à ceux qui l’écoutent. "

3. (Au pluriel) (Médecine) Sorte de démangeaison. 

"Les impatiences, encore dénommées le syndrome des jambes sans repos, provoquent des manifestations désagréables dans les jambes qui peuvent être modérées ou très invalidantes. Celles-ci surviennent davantage le soir et au cours de la nuit." source Santé médecine

 

 

   LE DOS DROIT ?

Selon Yvonne Paire, notre colonne vertébrale est faite de courbes, des bosses et des creux, qui s'appellent lordoses et cyphoses : ces courbes physiologiques sont précieuses et propres à notre bipédie (les animaux n'ont pas de courbe lombaire).

Ces courbes jouent un rôle de ressort, d'amortisseur : les supprimer rend la colonne fragile, crée des pressions discales dans le bas du dos, ce qui engendre à moyen et long terme des maux de dos. Il a été démontré qu'une colonne avec des courbes est dix fois plus résistante qu'une colonne rectiligne.

Il ne s'agit pourtant pas de rester tassé ou voûté.

Il s'agit de préserver ces courbes tout en travaillant l'autograndissement, qui n'a rien à voir avec «le dos droit», expression qui finit par supprimer la courbe thoracique (entre les omoplates). Cette région est non seulement fondamentale pour la bio-mécanique de la colonne vertébrale mais pour la respiration : les poumons sont situés plus en arrière qu'à l'avant (devant, il faut laisser place au cœur) et il y a beaucoup plus d’alvéoles pulmonaires à l'arrière qu'à l'avant. Etre ouvert devant, oui, mais aussi derrière et sur les côtés ...

Il est de toute façon impossible d'avoir le dos droit (essayez contre un mur d’appliquer vos cervicales et vos lombaires !), même si cet exercice peut être intéressant ponctuellement. 

Aujourd'hui, nombre de personnes souffrent du dos car ils n'ont plus de courbe lombaire … et les douleurs sont pire dans ce cas que chez une personne «cambrée». « Le dos droit », les bons mots pour donner des maux du dos ? 

Savez-vous qu'il s'exerce 50 Kg de pression sur les disques lombaires dans la position debout et 140 kg dans la position assise ? C'est pourquoi l'autograndissement est encore plus important à travailler dans cette position, si elle se prolonge, au bureau par exemple, ou dans la pratique de la méditation.

L'auto-grandissement se travaille avec la conscience de l'ancrage des ischions dans la position assise, l'alignement des trois volumes tête-cage thoracique-bassin (de profil, oreille-tête de l’humérus-tête du fémur) et la direction du haut de la tête vers le ciel.

C'est ainsi qu'on peut éveiller les muscles profonds posturaux anti-gravitaires, et non les muscles volontaires plus fatigables. Un laisser-faire, qui n'est pas un laisser-aller, pour un éveil postural dans la disponibilité et l’ouverture.

Rien n'est droit dans le corps : nous sommes faits de courbes, de torsions et de spirales… Elles existent  et sont garantes de notre santé primordiale. 

C'est la conscience de ces courbes qui permet d'habiter son corps, dans la recherche de l'autograndissement, entre terre et ciel, entre attraction gravitaire et «attraction céleste» …"

 

 

 

   VERTICALITE

 

"L'homme est le seul être qui dans sa perfection ait la tête en rapport avec l'axe du monde." Aristote.

 

"La verticalité est la grâce par laquelle l'homme est invité à élever son horizon." Hegel

 

"La légèreté nait de la pesanteur, (...)  la légèreté n'est créée que si elle est conjonction avec la pesanteur, et la pesanteur ne se produit que si elle se prolonge dans la légèreté." Léonard de Vinci, Carnets 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CERVEAU ENTERIQUE

Selon le neuro-physiologue Michel Neunlist, le système nerveux entérique est plus que le second cerveau : il est le cerveau original puisque les organismes pluri-cellulaires n'avaient pas de système nerveux encéphalique, mais un tube digestif innervé. Au cours de l'évolution, les animaux ont développé un système sensoriel complexe (vie, ouïe, odorat) utile pour chercher la nourriture, ce qui a entraîné le développemnet de l'encéphale..

Le cerveau entérique est connecté au système nerveux central par le nerf vague.

L'intestin produit entre 70 et 85% des cellules immunitaires de l'organisme et 95% de la sérotonine, neuro-transmetteur qui participe à la gestion des émotions.

A voir le film de Cécile Denjean Le ventre, notre deuxième cerveau

 

 

"La danse maintient l'homme debout." (citation d'une vieille femme parlant d'une danseuse plus qu'octagénaire en Bretagne)

 

"Si une des premières peurs est la peur de tomber, si la plus grande des responsabilités humaines – physiques et morales – est la responsabilité de la verticalité, combien le rêve qui nous redresse, qui dynamise notre droiture, qui tend l'arc de notre corps des talons à la nuque, qui nous débarrasse de notre poids, qui nous donne notre première, notre seule expérience aérienne, combien un tel rêve doit être salutaire, réconfortant, merveilleux, émouvant !" Bachelard 

 

■  STRESS

Fuir ou combattre, telle est la question...

"Chaque stress laisse une cicatrice indélébile et après chaque situation de grand stress, l'organisme paie pour sa survie en devenant un peu plus vieux." Hans Selye, The stress of life

Dans son dictionnaire culturel de la langue française, Alain Rey présente le stress comme un emprunt à l'anglais, qui a d'abord signifié "effort, tension", puis "contrainte, surmenage" et "agression". Le mot est tiré de l'anglais distress qui signifie "affliction", lui même emprunté à l'ancien français destrece (détresse) ou estrece "oppression" dérivé du mot latin stringere, "serrer, étreindre". Il apparaît dans la littérature anglaise dès le XVIIe siècle, avec pour sens des "états de détresse générés par l'adversité ou la dureté de la vie".

Suit la définition qu'il propose : "réponse de l'organisme aux facteurs d'agression physiologiques ou psychologiques ainsi qu'aux émotions qui nécessitent une adaptation".

 

 

ELAN POSTURAL

Yvonne Paire, Catherine Augé, L'engagement corporel dans les danses traditionnelles de France métropolitaine,

L'étude complète

Comment tient-on debout ? Une évidence... nous vivons en état de pesanteur depuis que nous sommes nés. Mais comment tient-on debout ?  

Ce qui précède la marche chez l'enfant, c'est l'acquisition de la verticalité qui est le propre de l'homme. Pour pouvoir marcher en effet, il faut d'abord apprendre à tenir debout. Ce qui permet la station verticale dépend de la maturation nerveuse de l'enfant autant que de l'apprentissage et de l'environnement. Il en va de même pour la marche. Il existe deux sortes de muscles : ceux qui servent surtout à tenir debout (les muscles posturaux profonds), et ceux qui participent au mouvement (les muscles dynamiques superficiels). 

Les muscles posturaux sont près des os, et ils sont constitués d'une majorité de fibres qui ont une physiologie particulière : ce sont eux qui, par exemple, tiennent la tête sur notre cou, sans effort ni volonté conscients. Tels des sentinelles de la colonne ils maintiennent les vertèbres entre elles tout en permettant leurs micro-mobilités et leurs subtiles rotations. Ils règlent sans qu'on y pense l'angle entre le pied et le bas de jambe, ce qui nous évite la chute. On les nomme aussi muscles anti-gravitaires, car ils réagissent de façon réflexe à la gravité. 

On ne peut les commander, ni décider de les contracter directement comme on le fait avec les abdominaux. Leur secret tient au nombre très important de fuseaux neuromusculaires qu'ils contiennent. Ces fuseaux ressemblent à des petits ressorts et sont des mécanorécepteurs sensibles à l'étirement. Sous l'action de la pesanteur, ces ressorts réagissent par une contraction qui maintient la posture. Ils s'ajustent en permanence, jour et nuit, que l'on bouge ou non et sont à la base du tonus postural. C'est pourquoi on les nomme encore muscles toniques.

Ils sont en relation étroite avec le cerveau émotionnel. Ce qui nous meut, c'est ce qui nous émeut. Présents dès le début de la vie, ils sont étroitement liés à la communication émotionnelle et à la relation affective. 

La contraction de ces fibres posturales précède toute initiative du mouvement, c'est ce que l'on appelle le pré-mouvement. Il conditionne toutes nos actions motrices ; il donne en même temps au geste sa couleur, sa saveur. Ce pré-mouvement sera empreint de notre état d'éveil, de nos émotions, et révélateur de notre façon d'être, d'être au monde. Pour la danse, il est à la source de ce que nous nommerons l'élan postural.

Cet élan sera la toile de fond du geste, la liaison entre l'élément culturel et le style. La question "comment tient-on debout ?" en sous-tend une autre : "de quelle manière chacun tient-il debout ?"

 

 

IMPATIENCES : cf PATIENCE

 

 

PRINCIPE D'ARCHIMÈDE

 

 

 

LE TOUCHER

Selon François Roustang (La fin de la plainte, ed Odile Jacob), le toucher est ce qui fait exister le corps, l'animé de l'âme.  Sans lui, nous dit Aristote, il n'y a pas d'être vivant qui puisse exister. Un vivant peut manquer d'ouïe, de goût, de vue, d'odorat, il ne peut manquer de toucher.

Le toucher est l'indispensable nutrition de l'animé. Car le corps ne saurait subsister s'il n'est pas nourri du perpétuel contact avec l'environnement proche et lointain qui le définit(...). Qu'est ce qu'un corps animé, c'est-à-dire un corps tout simplement, si ce n'est une surface recouverte de peau, de poils, de fibres ou d'écailles tout entière en rapport avec l'extérieur et dont l'extérieur définit précisément les contours ? S'il n'y avait pas d'enveloppe qui enveloppe le corps,  s'il n'y avait pas une autre enveloppe qui enveloppe la propre enveloppe du corps, il n'y aurait tout simplement pas de corps. Cette enveloppe nourrit le corps parce qu'en le circonscrivant elle le définit. Et cette enveloppe mobile, qui touche le corps tout entier, sans cesse accompagne le corps qui ne cesse de se mouvoir. Il suffit de ne pas oublier que le toucher ne se réduit pas à la possibilité à la main d'appréhender, de tâter, de tester et de caresser. Car c'est tout le corps en son volume et en sa surface qui appréhende, tâte, teste et caresse, parce qu'il est continuellemnt touché par l'extérieur.

Notre corps touche et se meut sans discontinuer, même dans le sommeil, sinon nous ne pourrions jamais nous éveiller.

Vivant, le corps humain est touché et il est mû constamment, tandis qu'il touche et se meut. Il est toujours au monde dans le milieu intérieur."

 

 

DIAPHRAGMES

Le corps est formé de 75% de liquides. Pour les contenir, il a dû développer des structures et des compartiments. L’eau étant incompressible, toute forme de pression ou de contraction chronique involontaire (raideur articulaire ou contracture musculaire) nuira à la bonne hydratation des tissus, donc à la qualité de la santé et des performances.

Les diaphragmes constituent des écluses et des pompes gérant les pressions et les circulations entre les compartiments. Rien ne doit être figé, rien ne s’arrête, la vie est mouvement permanent.


"(...) mais en réalité, le corps change de forme à tout instant ou plutôt, il n’y a pas de forme puisque la forme est de l’immobilité et que la réalité est mouvement."


H. Bergson, 1940, l’Evolution créatrice

Il y a trois principaux diaphragmes :

 

 

LE DIAPHRAGME CRANIEN
Le diaphragme crânien (aussi nommé tente du cervelet) est la membrane séparant le cerveau et le cervelet. Il participe au mécanisme du mouvement de la respiration primaire (MRP) et à la motilité du système nerveux central. Sa bonne vitalité participe à l’homéostasie.

LE DIAPHRAGME THORACIQUE
Le diaphragme thoracique est un grand muscle composé d’une partie centrale tendineuse, le centre phrénique, et de trois parties musculaires (partie sternale, costale et vertébrale lombaire). Il sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale et a des insertions sur 17 os différents. Il est traversé par l’aorte, la veine cave et l’orifice oesophagien (dans lequel passent les nerfs vagues ou para sympathiques droit et gauche). Il est innervé par le nerf phrénique.
Il constitue une pompe permanente qui joue sur la circulation des fluides du corps et a donc un rôle majeur et central dans toute la dynamique des fonctions vitales. Sa bonne santé est garante d’une bonne immunité et de vitalité.

LE DIAPHRAGME PELVIEN
Le diaphragme pelvien comprend :
- le muscle releveur de l’anus qui contribue à maintenir la pression exercée sur l’abdomen et à jouer un rôle de soutien aux viscères,
- le muscle transverse profond du périnée (appareil uro-génital).
Il est stabilisateur du bassin en équilibrant les forces des muscles : quadriceps, psoas, carré des lombes, abdominaux, piriformes et fessiers. Il favorise la circulation des liquides céphalo-rachidien et sanguin (pompe). Il permet la stabilité relative des articulations lors de la marche.


PUIS D’AUTRES  «PSEUDO-DIAPHRAGMES »
(autres lieux d’adaptabilité… il faudra donc surveiller et travailler leur flexibilité)

- la langue...
- le diaphragme cervico-thoracique ou pharyngé,
- les voûtes plantaires avec les inter-osseux du pied qui relient les cinq métatarsiens,
- les paumes des mains avec les inter-osseux de la main qui relient les cinq métacarpiens,
- etc...

Le fonctionnement synchrone des trois grands diaphragmes est nécessaire pour optimiser les fonctions vitales (échanges gazeux, pompes veineuses et lymphatiques, etc...) et faciliter l’ajustement postural.
La qualité des autres diaphragmes participe à la qualité d’être.

Tout excès de réactivité (désordre) ou de fixation (raideur) est en lien avec le système nerveux autonome et entraîne désaccordage, sympathicotonie, malaise vagal, sidération. Il est visible dans les nombreux creux, concavités, cuvettes du corps où s’accumulent les tensions et les trop-pleins.

 

 

 

LE REPOS 
"Rest" en anglais désigne à la fois le repos et le soupir du solfège.

 

 

dessin de Voutch. éd le cherche midi.

 

PESANTEUR

"Tout poids souhaite tomber vers le centre du monde par le plus court chemin". Léonard De Vinci.

Nous vivons en état de pesanteur dès lors que nous naissons. La gravité (ou pesanteur) est la force d'attraction qu'exerce la terre sur toute masse.  Elle établit la verticale, l'axe du fil à plomb ou la référence terre-ciel.

Elle contribue à l'organisation de nos structures, de nos tissus, de nos premiers mouvements.

 

 

 FASCIA

Les fasciae (= bande, gaine) sont les enveloppes qui entourent chaque partie du corps, chaque organe, chaque fibrille musculaire. Par eux se propagent la tension exercée dans une partie du corps à l'autre extrémité comme lorsqu'on tire sur un chandail tricoté. Ils modèlent la forme du corps tant au niveau interne qu'externe ; ils jouent un rôle d'échafaudage pour tous les autres systèmes corporels, circulatoire, nerveux, lymphatique par exemple. Ce tissu conjonctif omniprésent en forme de sacs qui contiennent les muscles, les os, les organes, et le système nerveux central relie à travers la sensation les différentes parties de notre corps, et donne une réalité physique à sa globalité.

 

 

GLOSSAIRE

Selon wikipédia (déc. 2015), le mot  est apparu au XVIe siècle, sous la forme glosaire. Il est emprunté du latin glossarium, de même sens, lui-même dérivé du grec γλωσσα, signifiant langue. Il désignait anciennement un dictionnaire expliquant certains mots obscurs d'une langue par d'autres termes de la même langue.

Au XXIe siècle le glossaire désigne l'indexation d'un dialecte, d'un patois, des mots propres à un domaine scientifique ou technique, du vocabulaire propre à un auteur. On peut ainsi parler du glossaire de la médecine, qui va à priori contenir de nombreux mots utilisés par les médecins (du glossaire de Rousseau, qui va contenir une interprétation de la langue de cet auteur dans le langage actuel, etc).

 

 

GLOSSE

Du grec ancien γλῶσσα, glôssa (langue).

 

 

LANGUE

 La langue est un organe situé dans la cavité buccale qui sert à la mastication, à la phonation et à la déglutition. C'est aussi l'organe du goût. C'est un organe très vascularisé. Les pressions développées par la langue sur les dents sont capables de les déplacer.

La longueur moyenne de la langue est de 9 cm.

 Elle est constituée d' un ensemble de 17 muscles  qui prennent origine sur l'os hyoïde, la mandibule, l'apophyse styloïde du temporal et le palais :  huit d'entre eux  sont en paires et un seul est impair (le muscle longitudinal supérieur).

Selon R. Fiametti, Respire !, ed Médicis, la langue doit être considérée comme un véritable diaphragme, tel le diaphragme thoracique, le diaphragme crânien, le diaphragme pelvien. Elle constitue le diaphragme cervical. Au repos, l'inactivité de la langue n'est qu'apparente. Elle contribue toujours du fait de sa masse et la permanence du stimulus gravitaire à développer, par son tonus postural, une force d'action au niveau des structures environnantes ou qui la portent. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la position du repos de la mandibule n'est pas la situation de l'occlusion dentaire, mais une position désengrenée montrant une légère "béance physiologique".

♦ lien « le muscle le plus puissant du corps humain est la langue, vrai ou faux ? »

 

 

 

OS HYOÏDE

L’os hyoïde (du grec upsilon -lettre grecque- et eidos -la forme-), parfois appelé os lingual est un os situé au-dessus du larynx dans la partie antérieure du cou, en dessous de la base de la langue. C'est le seul os du squelette qui ne soit pas relié aux autres os par des ligaments mais par des muscles. Cet os remplit des fonctions importantes relatives à la voix et à la déglutition. Plusieurs muscles de la mâchoire y sont attachés, ainsi qu’un grand nombre de muscles qui soutiennent et qui meuvent la langue, le pharynx et le larynx.

 

Odile Rouquet in "La tête aux pieds" "L'os hyoïde ou os du cou de Bouddha, centre de traction de l'unité tête/cage :

L'indépendance des sphères tête et cage, la comparaison de chacune, leurs coordinations se réflètent dans la synthèse qu'est l'os hyoïde. Logé dans le cou, à la hauteur de la troisième vertèbre cervicale, il est le centre de traction entre la tête et la cage thoracique, comme le nombril l'est pour la zone du bas.

C'est un os sacré dans la tradition orientale comme le sacrum l'est pour nous dans la tradition occidentale. En forme de fer à cheval, il ressemble à une petite machoire inférieure. Situé en dessus de la pomme d'Adam, il réfléchit toutes les zones de tension (...). Il est rattaché au crâne par les musles sus-hyoïdiens, au sternum, à la thyroïde et aux omoplates par les sous-hyoïdiens. Par l'omo-hyoïdien, la position des épaules influencera toutes les fonctions en lien avec l'os hyoïde. J'appelle ce dernier muscle qui passe sous le trapèze et sous le sternocléïdomastoïdien, le muscle de la colère car il comprime la carotide et la veine jugulaire s'il y a afflux soudain du sang à la tête et si la pression des muscles superficiels est trop forte."

 

 

 

 

L'ATTENTION

Il ne s'agit pas d'une attention focalisée ni de concentration mais d'une attention ouverte, détendue qui inclut la présence au moment présent ; elle peut être synonyme de contemplation, de méditation.

"Dans le domaine de l'intelligence, la vertu d'humilité n'est pas autre chose que le pouvoir d'attention."

"L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité."

Simone Weil,  La pesanteur et la grâce.

 

 

NEURO-TRANSMETTEUR

Substance transmettant l'influx nerveux .

 

 

SEROTONINE

La sérotonine est un neuro-médiateur ou neuro-transmetteur. Elle est produite à 95% dans l'intestin et est impliquée dans la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l'anxiété et le contrôle moteur. 

La sérotonine serait liée à l'humeur dans les deux sens. C'est-à- dire que son taux influencerait l'humeur, et que les pensées positives et négatives influenceraient à leur tour le taux de sérotonine. La détente et la respiration abdominale, la pratique régulière de l'activité physique augmente la sécrétion naturelle de la sérotonine. L'exposition à la lumière du jour évite la transformation de la sérotonine en mélatonine (hormone du sommeil). 

 

♦ Lien : "La sérotonine contre la dépression

 

 

ACETYLCHOLINE

Neurotransmetteur libéré par le système neuro-végétatif para sympathique pour baisser la fréquence cardiaque et la tension artérielle.

Elle stimule les sécrétions pulmonaires, digestives, de la salive et des larmes.

Elle a aussi un rôle dans l'apprentissage et la mémoire.

 

 

 ADRENALINE

Hormone sécrétée essentiellement par le système nerveux sympathique en dose suffisante en cas d'éveil et surtout en état de stress. Ses effets sont à l'inverse de ceux de l'acétylcholine.

 

 

OPIORPHINE

Substance chimique récemment reconnue dans la salive humaine ayant des propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et analgésiques.

 

 

 DHEA

Déhydroépiandrostérone, "hormone de la jouvence", sécrétée par les glandes surrénales.

 

 

CORTISOL

Hormone sécrétée par le cerveau et les glandes surrénales. Sa sécrétion est maximale en éveil et minimale la nuit. Elle gère le taux de glucose dans le sang et agit sur le coeur, les reins, la peau et l'os.

 

 

HUMEUR

Emprunté au latin humor (liquide, fait d’être « mouillé »).

Selon wikipédia (déc. 2015), à l’origine le mot humeur a un sens purement médical ; mais avec l’évolution de la médecine les chercheurs isolèrent et définirent les liquides du corps humain. Peu à peu le terme humeur tomba en désuétude. Le langage courant, conduit à l’utiliser pour évoquer des émotions. Ceci est essentiellement dû au manque d’éducation médicale populaire. Le peuple pensait encore au XIXe siècle que les troubles du comportement ou les tempéraments provenaient de certains fluides coulant dans les veines, d’où la dérive et l’amalgame qui se sont opérés sur le terme.

 

 

NERF VAGUE

Selon wikipédia (déc. 2015), le nerf vague, également appelé nerf pneumogastrique ou nerf cardio-pneumo-entéro-gastrique, est le dixième nerf crânien (couramment noté nerf X) est une voie très importante de la régulation végétative (digestion, fréquence cardiaque…) mais aussi du contrôle sensorimoteur du larynx et donc de la phonation.

C'est le nerf dont le territoire est le plus étendu (d'où son nom). C'est un nerf mixte qui convoie des informations motrices, sensitives, sensorielles et surtout végétatives parasympathiques.

Au sein du système parasympathique, il constitue la principale innervation efférente du cœur. En 1921, Otto Loewi a le premier mis en évidence la transmission synaptique en montrant que la stimulation du nerf vague entraînait une sécrétion d'acétylcholine qui induisait un ralentissement du rythme cardiaque. Le nerf vague est plus généralement une voie importante de la viscéromotricité des appareils cardio-vasculaire, trachéo-broncho-pulmonaire et digestif ainsi que de la régulation des sécrétions des glandes surrénales, du pancréas, de la thyroïde, des glandes endocriniennes et du système digestif. Il transmet aussi des informations viscérosensitives (notamment la pression sanguine aortique).

Sur le plan moteur il innerve les muscles élévateurs du voile du palais et certains muscles constricteurs du pharynx et du larynx. Il assure aussi la transmission de la sensibilité somatique du pharynx, du larynx, et de l'épiglotte ainsi qu'une partie des informations gustatives. La stimulation du nerf vague est à l'origine de la fabrication et de la sécrétion d'acétylcholine. C'est la première substance chimique reconnue comme jouant le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur).

Le mauvais fonctionnement du nerf vague entraîne les symptômes suivants :

- une bradycardie (rythme cardiaque trop lent),

- une tendance aux syncopes (malaise vagal) et à l'anxiété,

- un myosis (diminution du calibre des pupilles),

- une transpiration se localisant aux extrémités des membres,

- une sécrétion excessive de salive,

- une hyperchlorhydrie (excès de sécrétion de l'acide chlorhydrique par l'estomac),

- des spasmes,

- des épisodes de diarrhée et de troubles de la respiration.

 

 

Le Petit Robert 2014 :

La famille latine a donné vague, imprécis

 Mots de cette famille : divagation, divaguer, endêver, extravagance, extravagant, extravaguer, rêvasser, rêve, rêver, rêverie, rêveur, vagabond, vagal, vague, vaguement, vaguer.

 

 

 LYMPHE

Le terme lymphe vient du latin lympha (eau, fontaine), du grec λέμφος (lemphos), lui-même dérivé du grec νύμφη (numphê), par analogie avec les nymphes des sources et fontaines, vierges et pures. Les Grecs surnommaient la lymphe le sang blanc. Elle ne contient pas de globules rouges.

Il y a environ 20 litres de lymphe dans l'organisme d'un adulte.

Son rôle est surtout immunitaire. Elle débarasse aussi les déchets. Elle circule dans les vaisseaux lymphatiques. Le long de ces derniers, les ganglions lymphatiques servent à filtrer et détruire les éléments indésirables.

(Médecine) Humeur transparente qui circule dans des vaisseaux qui lui sont propres et à laquelle on a longtemps attribué la cause de plusieurs maladies.

"L'oeil du praticien ne voyait en moi qu'un monceau d'humeurs, triste amalgame de lymphe et de sang." Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

 

 

PSOAS

"Le psoas n'est pas un muscle ordinaire, mais un maillon profond dans le riche monde intérieur et extérieur de la vigilance et de la conscience"  Liz Koch

Centrer le bassin avec d'autres muscles que le grand psoas et maintenir une courbure lombaire physiologique neutre est la clé pour permettre au psoas d'accomplir ses nombreuses tâches sans fatigue. Il n'existe pas un seul viscère de l'abdomen et organe du petit bassin qui ne soient en rapport direct avec le fascia iliaca.

C'est pourquoi on le considère comme un des principaux muscles poubelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HOMEOSTASIE

Le système nerveux autonome et le système endocrinien jouent un rôle incontournable dans le maintien de l'homéostasie. Ce sont les seuls capables de détecter et de corriger les anomalies de composition du milieu intérieur. 

Selon wikipéda, en biologie et en systémique, l’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur clé (par exemple, température) est maintenu autour d'une valeur bénéfique pour le système considéré, grâce à un processus de régulation. Des exemples typiques d'homéostasie sont : la température d'une pièce grâce à un thermostat, la température du corps d'un animal homéotherme, le taux de sucre sanguin, le degré d'acidité d'un milieu, la pression interne d'un milieu... Plus globalement, on désigne aussi par homéostasie la capacité globale d'un système à maintenir tout un ensemble de tels facteurs clés, notamment chez un organisme vivant.

 

Claude Bernard, en 1865, dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, crée le concept : "Tous les mécanismes vitaux, quelque variés qu'ils soient, n'ont toujours qu'un but, celui de maintenir l'unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur." Mais le mot homéostasie a été forgé par W. B. Cannon à partir de deux mots grecs : stasis -état, position et homoios -égal, semblable à ; il définit la stabilisation des états qui permettent les processus biologiques de la vie, telle qu'elle ressort de cette phrase extraite de The Wisdom of the Body : "Les êtres vivants supérieurs constituent un système ouvert présentant de nombreuses relations avec l'environnement. Les modifications de l'environnement déclenchent des réactions dans le système ou l'affectent directement, aboutissant à des perturbations internes du système. De telles perturbations sont normalement maintenues dans des limites étroites parce que des ajustements automatiques, à l'intérieur du système, entrent en action et que de cette façon sont évitées des oscillations amples, les conditions internes étant maintenues à peu près constantes [...]. Les réactions physiologiques coordonnées qui maintiennent la plupart des équilibres dynamiques du corps sont si complexes et si particulières aux organismes vivants qu'il a été suggéré qu'une désignation particulière soit employée pour ces réactions : celle d'homéostasie."

 

 

PROPRIOCEPTION

Selon Yvonne Paire, la proprioception signifie étymolo-giquement capter soi. C'est la capacité des récepteurs sensoriels propres aux articulations, capsules, ligaments, tendons et muscles à renseigner sur l'état de tension et la position des différents segments du corps entre eux et dans l'espace, compte tenu de l'action permanente de la pesanteur. 

Il est appelé 6ème sens, ou sensibilité interne du corps. C'est le moins conscient des sens ; c'est pourtant celui qui donne sens aux autres sens. On parle aussi de conscience corporelle, de sensation d'être ou de premier sens. C'est le sens fondamental sur lequel s'étayent tous les autres. Une partie de la proprioception est inconsciente mais on peut y amener la conscience.

 

 

DÉGLUTITION

"La déglutition salivaire est un acte rééquilibrateur, qui a une incidence sur tout le corps. L'être humain déglutit 2000 fois par jour et 50 fois par nuit(...). Elle nécessite un bon contact entre les dents de la mâchoire supérieure et la mandibule (inférieure)."

R. Fiametti, Respire !, éd Médicis

 

 

MALAISE VAGAL (voir aussi NERF VAGUE)

" Tout à coup, dans la nuit, comme un brusque coup de pompe dans la poitrine, au coeur, mais ce n'est pas le coup de pompe qui donne, c'est celui qui retire, qui retire, vous laissant au bord de l'évanouissement, au bord de l'horreur sans sujet, au bord du "plus rien".

Les genoux en un instant, en un dixième d'instant se sont mis à trembler, comme sous une fièvre de quarante trois degrés et demi.

Mais pas de fièvre (on la souhaiterait plutôt, sorte de compagnie) pas de fièvre. Rien. Et "rien" est pour faire place à l'événement terrible qui vient, je l'attends, qui appelle dans le silence, qui ne va pas reculler indéfiniment..."

Henri Michaux, La vie dans les plis. éd NRF

 

 

LE  TONUS

Le tonus musculaire est une contraction permanente de certains muscles afin de s'opposer à l'action de la gravité sur le corps humain. Il permet le maintien de la posture. Le tonus vient du mot ton en musique. Il fut appliqué au corps lorsque les pythagoriciens établirent des analogies entre l’harmonie musicale et l’harmonie du corps. Un corps sain est un corps dont les différentes parties sont en harmonie les unes avec les autres. En musique, une pièce est écrite dans un certain ton, c’est-à-dire dans une certaine gamme. Un corps qui a du tonus est un corps dont les différentes parties sont dans le ton les unes avec les autres. "Depuis la naissance jusqu'à la fin de notre vie, la tonicité est notre baromètre et notre carte d'identité corporelle." S. Robert-Ouvray.

Le tonus est intimement lié à l'émotion; dés les premiers instants de notre vie, on parle de « dialogue tonique » avec la mère. Le tonus, alors, est l'expression de l'émotion à l'état pur.  Nous retrouvons le rôle de la musculature profonde dans toute expression, le mouvement comme support de la communication, avec l'alternance de tensions et de relâchement qui le caractérise. Par mon état tonique, je suis plus ou moins prêt à, disponible pour recevoir, réagir, agir… Le tonus est assimilable à un ressort ; en avoir c'est avoir de l'amplitude entre le tendre et le détendre...

L'eutonie (c'est-à-dire le bon tonus) pour Gerda Alexander, c'est "la recherche d'une tonicité harmonieusement équilibrée, en adaptation constante et ajustée à l'état et l'activité du moment."  Selon elle, les personnes dont le tonus reste fixé à un niveau moyen, sans capacités d'oscillations émotionnelles ou artistiques, sont des malades, atteints par la mono-tonie…

Le secret du tonus se trouve dans nos muscles profonds.

Yvonne Paire

 

 

 

A PLOMB  (voir VERTICALITE)

de à et plomb dit le Larousse

 

 

 

■  LE COEUR

Le coeur est infatigable car il se repose plus qu'il ne travaille.

le coeur en 24h travaille 9h et se repose 15h... telles sont les durées proportionnelles de la systole et de la diastole qui lui permettent de fonctionner toute une vie.

 

Glossaire
Glosse
Langue
Neuro-transmetteur
Plexus
Tenségrité
Cohérence cardiaque
Os hyoïde
Attention
Sérotonine
Acetylcholine
Adrenaline
Opiorphine
DHEA
Cortisol
Humeur
Nerf vague
Le dos droit
Lymphe
Verticalité
Psoas
Homéostasie
Entérique
Stress
Elan postural
Proprioception
déglutition
Fascia
Impatience
Pesanteur
Archimède
Patience
diaphragme
le toucher
le repos
La peau
Le coeur
malaise vagal
le tonus
à plomb

 

 

LA PEAU

La peau (2 m2 de surface qui se renouvelle entièrement tous les 24 jours) nous sert d'enveloppe. Elle recouvre le corps dans sa totalité et définit notre forme en nous séparant de ce qui n’est pas nous. Par elle, nous touchons le monde et sommes touchés par lui. C’est une interface, une frontière, notre première ligne de défense et de relation. Elle établit la tonicité générale de notre ouverture et de notre fermeture au monde. Nous sommes à la fois protégés et envahis à travers notre peau.
Le corps du foetus fabrique à partir du 5ème mois de grossesse et jusqu’à la naissance une substance blanchâtre et huileuse qui le protège et l’empêche de se mouiller dans le liquide amniotique : c'est le vernix caseosa.

 

 

SYSTEME NERVEUX AUTONOME

Le système nerveux autonome se divise en 2 pôles : l’ortho-sympathique et le para-sympathique, dont les activités et les réaction ne sont pas antagonistes mais complémentaires.


Le système nerveux ORTHO-SYMPATHIQUE prépare l’organisme à l’activité, à l’éveil. Il correspond à la dépense d’énergie et à l’adaptabilité. Lors des stress importants il orchestre la réponse de fuite ou de lutte. Ainsi par les neurotransmetteurs (adrénaline et noradrénaline) il accélère le coeur, la respiration, il dilate les bronches et les pupilles, il modifie la tension artérielle, diminue l’activité digestive, perturbe les systèmes de l’élimination, il contracte la peau, les viscères et les muscles de la défense, ect...

Le système PARA-SYMPATHIQUE, à l’inverse amène le ralentissement, tout ce qui est augmenté diminue, ce qui était dilaté se rétracte, ce qui était accéléré ralentit, serré se desserre... il augmente les sécrétions (humeurs) lacrymales, salivaires, stomacales, intestinales, hépatiques, pancréatiques...
Il correspond à la phase de récupération pour pouvoir passer de nouveau à l’action. Il est associé à des neurotransmetteurs (l’acétylcholine, la dopamine, la sérotonine...)

Toutes les fonctions vitales se dérèglent si le système nerveux ortho-sympathique est trop sollicité: la sympathicotonie . Le repos n’est plus possible, le corps s’épuise, ne récupère plus. Les défenses ne lâchent plus, les muscles des ceintures crânienne, scapulaire et pelvienne restent sur le défensive, même la nuit, d’où la fatigue, voire la fatigue chronique ou la dépression.

Le couple ortho/para sympathique doit être en harmonie parfaite pour préserver l’homéostasie.
 

 

 

 

système nerveux autonome
ortho-sympathique
para-sympathique

ARTHROSE
Les articulations sont soumises à des forces de tension et de compression importantes au cours de la vie. Ceci entraine un processus dégénératif qui augmente avec l'âge. L'arthrose attaque le cartilage et le détruit sans inflammation ou infection contrairement à l'arthrite, puis crée la formation d'excroissances osseuses.
Elle se manifeste par des douleurs chroniques, une impotence fonctionnelle (diminution des mobilisations liées aux douleurs), une raideur. Les articulations les plus touchées sont les hanches, les genoux et les articulations des vertèbres lombaires.
« je ne plie le genou devant rien ni personne : j’ai de l’arthrose ». Louis Scutenaire. Mes inscriptions.

 

 

 

arthrose

ARTHRITE

affections inflammatoires aiguës ou chroniques touchant les articulations.
Il existe plusieurs formes d’arthrites :
L’arthrite aiguë, apparition brutale, accompagnée d’une inflammation avec rougeur, douleur, gonflement et chaleur.
L’arthrite réactionnelle ou rhumatisme post infectieux : son origine semble être un mécanisme immunologique en réponse à une infection.
La spondylarthrite, arthrite des membres accompagnée d’une inflammation du rachis et des articulations du bassin (sacro-iliaques).
L’acropolyarthrite, arthrite touchant les articulations distales (les mains, les pieds).

Les polyarthritiques peuvent bouger : une étude démontre qu’une activité régulière   permet de ne pas faire évoluer les marqueurs de la maladie et surtout d’améliorer les capacités fonctionnelles à la marche, les montées d’escalier, etc.

 

arthrite

"ETONNANTE CERVELLE !"

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabridge, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirere et la dreneire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

 

étonnante cervelle

SQUELETTE

voir Wikipédia

Human skeleton de Visible body

vaisseaux sanguins
squelette

LES VAISSEAUX SANGUINS

On distingue trois types de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires. Les artères sont les vaisseaux qui relient le coeur aux capillaires. Les artères sont représentées par les vaisseaux de couleurs rouge et sont de taille très différentes. L'artère la plus large a un diamètre environ de 2,5/4 cm alors que le plus petit capillaire n'a qu'un diamètre de 0,007 mm environ. Leur réseau est très dense au niveau du foie, des poumons, du tube digestif et des muscles.

Les veines sont les vaisseaux qui relient les capillaires au coeur

 

 

LE PIED

Le pied comprend 26 os, comme la main.

 

LA NEURO-PLASTICITÉ

La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie. Tous ces mécanismes contribuent à une adaptation des neurones à un environnement moléculaire, cellulaire et fonctionnel extrêmement changeant et par voie de conséquence à des modifications fonctionnelles.
Ainsi, chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychique, cognitives que nous vivons. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l'influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques.
Mais la plasticité peut aussi être mise en œuvre lors de processus pathologiques en réponse à une lésion ou à un processus lésionnel, et comporte par nécessité une réorganisation des interactions neuronales afin de préserver au mieux les capacités fonctionnelles du systèm
e.

neuro-plasticité
le pied
le sternum

 

LE STERNUM

 

INTERSTITIUM

\ɛ̃.tɛʁ.sti.sjɔm\ masculin singulier (inusité au pluriel)
    ◦    (Anatomie) Couche de tissu remplie de fluide circulant dans l'ensemble du corps, considérée par ses découvreurs comme un organe à part entière (qui serait alors le 80ème organe du corps humain découvert à la date de mars 2018).
    ◦    Jusqu’à présent pris pour une couche de collagène, l’interstitium se révèle être tout autre chose. Situé sous notre épiderme, recouvrant l’appareil digestif, les poumons, l’appareil urinaire, entourant artères, veines et le fascia qui enveloppe nos muscles, il est constitué de compartiments inter-connectés et remplis de liquide. — (maxisciences.com, L’interstitium, le 80ème organe du corps humain, vient d’être découvert par les scientifiques, mars 2018)
    ◦    Détail intéressant, les compartiments qui composent l’interstitium sont soupçonnés de changer de forme avec l’âge. Ce qui pourrait expliquer l’apparition des rides, mais aussi le raidissement articulaire naturel ou même… les maladies inflammatoires. — (Audrey Vaugrente, L’interstitium, cet organe du corps humain qui vient d’être découvert, e-santé.fr, 28/03/2018)


 

interstitium

BERTRAND CAROFF

Pour une anatomie du lien
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