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Principes de cours ...


Il s'agira de chercher - autant que possible - sans perfectionnisme (attention à l’hyper contrôle - à l’obsession) à ACCORDER (comme on le fait pour un instrument de musique pour qu’il sonne, vibre plus juste...) :

- la structure (le corps) à la fonction (la vie)

- la forme (que j'ai) à l’état (dans lequel je suis)

- l’humeur aux humeurs

- le système nerveux volontaire au système nerveux autonome (neuro-végétatif)

et ainsi de s’occuper de l’ HOMEOSTASIE.

L’homéostasie se définit comme la capacité de l’être vivant à maintenir un état de stabilité relative des différentes composantes de son milieu interne et cela malgré les changements constants de l’environnement externe.

Le corps n’est pas stable, sinon il n’aurait pas survécu : il est juste assez instable pour permettre à ses différentes parties de tendre vers l’équilibre au prix d’une lutte constante.

Le système nerveux autonome se divise en deux pôles :

l’ortho-sympathique et le para-sympathique dont les activités et les réactions ne sont pas antagonistes mais complémentaires.

- Le système nerveux ortho-sympathique prépare l’organisme à l’activité, à l’éveil. Il correspond à la dépense d’énergie et à l’adaptabilité. Lors d’un stress important il orchestre la réponse de fuite ou de lutte. Ainsi par les neurotransmetteurs (adrénaline et noradrénaline) il accélère le coeur, la respiration, il dilate les bronches et les pupilles, modifie la tension artérielle, diminue l’activité digestive, perturbe les systèmes de l’élimination, contracte la peau, les viscères et les muscles de la défense, etc...

- Le système para-sympathique, à l’inverse, amène le ralentissement : ce qui est augmenté diminue, ce qui est dilaté se rétracte, ce qui est accéléré ralentit, ce qui est serré se desserre... Il augmente les sécrétions (humeurs) lacrymales, salivaires, stomacales, intestinales, hépatiques, pancréatiques... Il correspond à la phase de récupération pour pouvoir passer de nouveau à l’action. Il est associé à des neurotransmetteurs (l’acétylcholine, la dopamine, la sérotonine...)

Toutes les fonctions vitales se dérèglent : si le système nerveux ortho-sympathique est trop sollicité (la sympathicotonie) . Le repos n’est plus possible, le corps s’épuise, ne récupère plus. Les défenses ne lâchent plus, les muscles des ceintures crânienne, scapulaire et pelvienne restent sur la défensive (la nuit aussi) d’où la fatigue, voire la fatigue chronique ou la dépression.

Le couple ortho/para-sympathique doit être en harmonie parfaite pour préserver l’homéostasie.


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BERTRAND CAROFF

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